Vers une privatisation de l'accès aux médicaments



Ces photos soulignent les divers aspects de l’accès aux médicaments. Généralement, on peut se les procurer au sein même des centres de santé, gratuitement ou à bon prix – grâce au seguro popular –, mais seuls les médicaments de base, appartenant à ce que les médecins appellent le « cuadro basico », y sont fournis. De plus, l’approvisionnement des centres est très souvent limité, et les ruptures de stock fréquentes : les arrivages de médicaments sont mensuels, et dépendent de la société GNK, qui fournit tous les centres de santé dépendant de l’ISEM.

Le développement d’un réseau de pharmacies, qui s’est accentué depuis que le gouvernement fédéral a pris des mesures pour diminuer le coût des médicaments, permet de répondre à la demande.
Certaines localités, comme Coatepec Harinas, comptent plusieurs dizaines de pharmacies. Les traitements qui y sont proposés sont toujours payants, et les pharmacies s’inscrivent dans une logique de négoce, comme on le voit sur les photos (stratégies de vente, concurrence entre les établissements).
Malgré tout, les traitements les plus spécifiques ne sont pas fournis à l’intérieur du parc, et les malades peuvent être dans l’obligation de s’approvisionner à Toluca. Le personnel employé ne dispose la plupart du temps d’aucune compétence en matière de soins ou de préparations officinales, mais parfois des consultations sont proposées par des médecins privés qui travaillent au sein de ces établissements.
La privatisation de l’offre de soins se traduit par la naissance de nouveaux marchés, tels que celui des médicaments de confort (vente de compléments alimentaires ou de traitements minceur).

Contact

ENS de Lyon
15 parvis René Descartes - BP 7000
69342 Lyon Cedex 07 - FRANCE
Tél. : Site René Descartes (siège) : +33 (0) 4 37 37 60 00
Site Jacques Monod : +33 (0) 4 72 72 80 00

Nous contacter