Le marché international des fleurs est un marché concurrentiel dominé par la Hollande, mais où les pays d’Amérique latine comme la Colombie et l’Équateur et même le Mexique y sont actifs. Le Mexique est même au 5e rang mondial pour la surface en floriculture, avec 21 000 hectares. Et, si seule une petite partie de la production (16 %) est destinée à l’export, les exportations vers les États-Unis représentent à elles seules un chiffre d’affaires important de 46.8 M de dollars US (source : World Trade Atlas) soit 95 % des exportations.
Pour l’ensemble du Mexique, cette activité se concentre dans quelques États seulement : Mexico (48 % de la production), Puebla (22 %), Morelos (12 %), Michoacán (5 %) et Baja California (4 %), d’après une étude faite par l’Ambassade de Hollande à Mexico (2008). Mais la filière emploie une main d’œuvre importante avec 188 000 emplois permanents, 50 000 emplois temporaires directs et jusqu’à 1 000 000 emplois indirects permanents. Et la croissance de la floriculture reste forte. Après un « boom » entre 1980 et 1990 où les surfaces cultivées ont fait un bond, passant de 3 000 à 13 000 hectares, le taux de croissance annuel entre 1990 et 2006 est resté élevé avec 3.7 % (Ambassade de Hollande à Mexico, 2008).
Dans l’État de Mexico, la floriculture est même devenue maintenant une des activités agricoles les plus importantes. Son chiffre d’affaires annuel s’y élevait en 2011 à environ 5 646 millions de Pesos (400 millions de dollars US), presque autant que la valeur de la production de haricot (490 millions de dollars US), c’est peu dire.