L’herboriste
Les herboristes récoltent eux-mêmes les plantes médicinales ou les achètent à des glaneurs avant d’aller les vendre sur les marchés. Ils entretiennent l’automédication. Certains habitants ont davantage confiance en leurs propres connaissances médicales, transmises de génération en génération, et sont à même de préparer eux-mêmes des soins de base. Il s’agit d’une solution à faible coût et abordable par tous. Sur l’une des photos, les plantes médicinales vendues au marché permettent de lutter contre la toux, la nervosité, le stress, etc.
Le guérisseur
La médecine traditionnelle utilise les plantes, l’homéopathie ou les massages pour soigner les affections les moins graves. De nombreux habitants la trouvent efficace et y recourent en premier lieu, avant de consulter un médecin. On vient voir les guérisseurs les plus connus depuis les communautés voisines, mais le savoir se transmet également à l’intérieur du cercle familial.
Les médecins « informels », ou ambivalents
Les médecins n’exercent pas seulement dans les centres de santé : certains partagent leur activité entre le centre et la pratique privée, d’autres sont entièrement à leur compte. Les consultations qu’ils proposent ne sont pas couvertes par le seguro popular, mais elles sont parfois de meilleure qualité (les médecins sont plus investis étant donné qu’ils sont mieux rémunérés).
Les sages-femmes
On recourt encore beaucoup aux sages-femmes, qui délivrent souvent plusieurs générations dans une même famille. Les naissances à domicile présentent le plus de risques, vu qu’il est difficile de gérer les complications, et que les hôpitaux avec services obstétriques sont rares aux alentours du parc. Le suivi prénatal peut se faire dans les centres de santé jusqu’à 7 mois, et l’accouchement se fait à domicile ou à l’hôpital.