L’eau est la ressource la plus importante pour cultiver les fleurs dans cette zone, plus encore que la terre. Sans eau, pas de fleurs. Or l’eau ici est abondante. Elle descend directement du Nevado tout proche pour alimenter le bassin versant d’Amacuzac où se situe le corridor de la floriculture.

Le municipio de Villa Guerrero à lui seul peut compter sur les eaux de la rivière Bolanos, sur les ruisseaux permanents El Rio Grande, El Sataray, Charco Azul et La Villa, et sur les ruisseaux temporaires La Chihuahua, Nogales, Zacatequillas, Agua Nueva, Rinconada, La Labor, Las Planillas et Juanacatic. Les eaux superficielles sont omniprésentes sur ce territoire et elles viennent toutes du Nevado.
De plus il existe de nombreuses sources ; les principales sont La Estrella, La PiedraAhuecada, El Coponial, Los Chicamoles et El Agua de la Pil.

À partir de prises directes au fil des rivières et ruisseaux, l’eau est canalisée puis conduite par un réseau de canaux jusqu’aux zones de production où elle est utilisée pour irriguer les fleurs. Outre la grande quantité d’eau disponible, un des avantages de ce réseau hydrologique et de cette topographie est de permettre une irrigation gravitaire, sans pompage, 24 h/24 h.

Sur les plus grosses exploitations, l’eau est parfois stockée dans des bassins tampons qui permettent de réguler la ressource, avant d’être pompée et envoyée dans le réseau d’irrigation.
Difficile de savoir d’où vient l’eau, qui paie l’eau et combien. Il existe une véritable omerta sur le sujet. Car cette eau pure qui descend du Nevado, en abondance et sans coût, est sans aucun doute un bien trop précieux.

Un canal d’irrigation en bordure d’une parcelle de Villa Guerrero

Bassin de stockage de l’eau d’irrigation en bordure des serres

L’intérieur d’une serre de floriculture

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