Tous les types d’exploitation sont présents, depuis le très petit producteur qui cultive moins d’un demi-hectare en plein champ ou avec de petits tunnels en plastique, jusqu’à l’entreprise industrielle à capitaux internationaux de plusieurs dizaines d’hectares de serres en verre, en passant par l’entrepreneur mexicain qui dispose d’une superficie pouvant parfois atteindre les dix hectares.
Les statistiques disponibles (Mexican Flower Council, 2008) pour l’ensemble de l’État de Mexico donnent une idée générale de la représentativité de ces exploitations (cf. tableau ci-contre). La majorité des surfaces sont cultivées par de très petits exploitants (moins de 0,5 ha), avec un niveau de technicité relativement faible puisqu’ils pratiquent souvent la culture en pleins champs, et irriguent et fertilisent manuellement. Les grands producteurs sont des compagnies dont les surfaces cultivées peuvent atteindre 300 hectares, et dont les techniques sont sophistiquées comme l’irrigation et la fertilisation automatisées et pilotées par ordinateur ou la climatisation des serres.
D’après cette même étude, l’accroissement de la production entre 1995 et 2002 serait dû principalement à l’augmentation du nombre d’exploitations qui ont entre 0,5 et 1 hectare. Leur nombre aurait augmenté de 8 %.
Les petits producteurs dépendent d’intermédiaires qui collectent leur production directement sur l’exploitation plusieurs fois par semaine ou ils vendent directement leurs produits sur les marchés locaux et à Mexico DF.